Designated Survivor, où comment Netflix a détruit une série

Designated Survivor, c’est une chouette série américaine. Thriller politique sur un homme devenu président des Etats Unis sans être élu, la série ne pouvait durer 36 saisons.
Et la première saison est passionnante. On regarde les épisodes sans jamais s’ennuyer.
La seconde saison est un peu plus molle. Vu le sujet, pas forcément facile de tenir le spectateur en haleine. Un personnage de la première saison disparait sans laisser de traces. De nouveaux personnages apparaissent. On les aime ou on les déteste… L’intrigue se complexifie.

Et arrive Netflix avec la troisième saison. Déjà, on passe d’une vingtaine d’épisodes à 10. Il faut faire vite !!! Et comme les scénaristes semblent en manque total d’inspiration, il faut faire simple :
– on commence par faire disparaitre nombre de personnages des saisons précédentes. Sans raison. Ou sur un coup de tête pour l’un d’entre eux
– surtout, on ne répond pas aux questions posées par la partie « terroriste » des saisons précédentes, ça prend trop de temps
– la partie politique ? Elle se limite aux sujets d’actualités…
– le manque d’inspiration est tellement fort que pour arriver à la conclusion de la série, il fallait inventer un énorme complot…

Ce ne sont que quelques exemples, mais cette troisième saison est bourrée d’incohérences, de choix faciles et rapides. Donc, si vous regardez cette série, surtout, ne regardez pas la saison 3 !!!

Netflix doit arrêter de produire des films.

J’aime le cinéma, beaucoup même. Etant abonné à Netflix et Amazon Prime, je regarde de temps en temps des films qui n’arriveront jamais en salles.
NETFLIX lutte depuis quelques années pour que ses films soient reconnus par les différentes académies du cinéma. Pourquoi pas. Seulement j’ai l’impression que tout l’argent va dans les salaires des stars (réalisateurs et/ou acteurs), mais nullement dans la réalisation, le scénario ou autre…
A chaque fois, c’est… mou, long, prévisible… Les acteurs jouent sans conviction, on sent que c’est plus un job alimentaire (de quelques millions de dollars…)

Voici les 4 films que j’aurai tenté de voir :

Bright, c’est du lourd. Gros budget, grand acteur… Alors, il faut aimer le rap, la caméra qui bouge dans tous les sens et l’acteur qui semble dire à chaque réplique : « ca y est ? c’est fini ? je peux avoir mon chèque ? »

Quand le réalisateur de The Island, Transformers et de tout plein d’autres trucs qui pètent dans tous les sens fait un film avec Deadpool, on s’attend au top du top. Alors oui, c’est de top… de l’emmerde… J’ai tenu environ une heure.

Mark WAHLBERG, un des acteurs préférés de ma femme qui joue dans une comédie policière. Une COMEDIE. Dans COMEDIE, il y a un peu de COMIQUE. J’en conclue qu’on va rire. Et en effet, j’ai ri de m’on erreur d’avoir vu ce film mou et raté (allez, spoilers, le gang de latinos qui fait peur à toute une ville, et même plus, ne comporte que 5 membres…)

Alors là, c’est le top de l’alimentaire. Nul, mou, chiant, prévisible… Intérêt zéro. J’ai tenu 40 minutes… Non, j’ai perdu 40 minutes de ma vie.

 

Le gros mensonge de Netflix, c’est de mettre en avant le taux de recommandation. D’ailleurs, il vient d’où ce taux ? Il y a des fermes de chinois payées à cliquer sur « j’aime », c’est pas possible sinon. Un rapide regard sur IMDB et là, c’est le drame. La terre entière (sauf les fermes de chinois) est d’accord. C’est de la merde.

Bref, les films Netflix, c’est définitif, j’arrête. Et à ceux qui diront qu’il y a plein d’autres films Netflix, je répondrai que j’ai été voir sur IMDB pour ne plus prendre de risque, et ça fait mal…